A PROPOS

La chasse un mot bien compliqué à faire accepter, sachant que la société de consommation dévore avec le modernisme toutes les traditions, où certaines conséquences émanant de l’activité humaine  ou encore certaines pensées soit disant  « pluralistes » viennent  bouleverser le quotidien des chasseurs.

Toutes ces révolutions sociales et industrielles dégageant  gaz d’échappement,  pollutions et toutes  les nuisances sonores écrasent et anesthésient nos véritables sens, le chasseur les retrouve dans la quête de son gibier et même si ce dernier n’est pas une prise.

Que reprocher à ceux qui veulent retrouver cette immersion avec la nature ?

Les chasseurs ne demandent que de l’ouverture d’esprit de la part de tous, les voir par le bout du fusil et tout simplement réducteur car ils mettent tout en œuvre pour pérenniser leur passion au travers de nombreuses réalisations, certes,  à buts cynégétiques mais qui développent de nombreuses ressources, pour le biotope en général et la biodiversité.

Nonobstant  ce cadre là, il est bien facile pour certains de rendre responsables les chasseurs de tous les maux qui impactent l’environnement, les populations animales et même la nature elle-même.

Il faut accepter aussi que le fait de manger de la viande passe par le fait de tuer, les chasseurs par leurs  prises  et même dans le cadre de la régulation de gros gibiers ne seront jamais à la hauteur de l’industrie de la viande, la chasse accorde à son pratiquant le choix de tirer ou pas dans les autres cas il n’y a pas d’issue.

La chasse évolue et change des PMA (prélèvements maxi autorisés), des plans de chasse en passant par des carnets de prélèvements et d’innombrables statistiques sur les populations font que la chasse n’est plus un danger pour ces dernières  

Cependant la chasse reste toujours mal aimée par certains ….

Pourtant il semblerait bien que la chasse soit à l’origine de l’augmentation de la taille du cerveau humain et à ses capacités bien que cela ne soit pas le seul facteur à cette évolution, cela y a contribué, c’est une hypothèse mais c’est scientifique.

La chasse comment définir cette passion ?

Un héritage certainement, car rares sont ceux qui se lèvent un matin avec l’envie d’aller à la chasse, cette pratique est une émanation génétique elle ne se définit que par un maintien de l’éveil des sens, une admiration des chiens et de leur travail et cette complicité émotionnelle qui lie ces derniers  à l’homme.

Une communion avec la nature, où tous les sens écrasés par le modernisme et l’aseptisation de notre nature humaine perdent de plus en plus leurs repères, la chasse redonne à l’homme sa vraie identité que l’évolution a  placée dans le grand ordre animal…